L’épididyme est un organe allongé sur la partie supérieure et postérieure du testicule. Il renferme un conduit qui reçoit les spermatozoïdes à la sortie du testicule et les transporte jusqu’au canal déférent; il assure la maturation du sperme.
L’épididymite chronique se caractérise typiquement par une douleur scrotale démontrant peu d’enflure de l’épididyme, et ce, pendant plus de 6 semaines. Elle n’est typiquement pas améliorée après un traitement antibiotique.
Quelle est la cause d’une épididymite chronique?
La cause est souvent multifactorielle et la physiopathologie est mal connue.
Consensus médical pour le traitement d’une épididymite chronique?
Les traitements reposent encore souvent sur des conduites empiriques avec un faible niveau de preuve. Le traitement initial d’une épididymite chronique est toujours conservateur :
Cependant, un certain nombre de traitements médicamenteux et non médicamenteux ont été rapportés dans la littérature.
- Compte tenu de la difficulté d’avoir une évaluation objective de la douleur d’un patient à l’autre.
- Compte tenu de la cause souvent multifactorielle.
- Compte tenu du faible niveau de preuve sur lequel s’appuient les indications et les résultats des traitements chirurgicaux.
Cependant, un certain nombre de traitements médicamenteux et non médicamenteux ont été rapportés dans la littérature.
Les traitements médicamenteux pour une épididymite chronique?
Administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pendant trois mois avant d’envisager des traitements plus agressifs.
Des alpha-bloquants ont été proposés à la suite de résultats de travaux expérimentaux, et leur utilisation semble concluante pour ce type de douleur.
Les antidépresseurs tricycliques et les anticonvulsifs utilisés dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques font aussi partie des options de traitements possibles.
Des alpha-bloquants ont été proposés à la suite de résultats de travaux expérimentaux, et leur utilisation semble concluante pour ce type de douleur.
Les antidépresseurs tricycliques et les anticonvulsifs utilisés dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques font aussi partie des options de traitements possibles.
Les traitements non médicamenteux pour une épididymite chronique?
Des modifications adaptatives et comportementales (ex. : limitation de l’activité physique et sexuelle, port d’un support scrotal, glace locale, relaxation, yoga) ont été appliquées avec succès chez un petit nombre de patients.
Des techniques de biofeedback en rééducation périnéale, l’acupuncture et la psychothérapie peuvent également avoir une place dans la gestion des douleurs chroniques.
La stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) est une option thérapeutique non pharmacologique validée dans la prise en charge des douleurs chroniques. L’enseignement de cette technique est offert dans les Cliniques Marois et le personnel infirmier pourra coordonner la location d’un appareil pour des traitements à domicile.
Une infiltration du cordon spermatique est parfois une solution de compromis.
Des techniques de biofeedback en rééducation périnéale, l’acupuncture et la psychothérapie peuvent également avoir une place dans la gestion des douleurs chroniques.
La stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) est une option thérapeutique non pharmacologique validée dans la prise en charge des douleurs chroniques. L’enseignement de cette technique est offert dans les Cliniques Marois et le personnel infirmier pourra coordonner la location d’un appareil pour des traitements à domicile.
Une infiltration du cordon spermatique est parfois une solution de compromis.
Quels sont les traitements chirurgicaux?
Les options chirurgicales décrites dans la littérature comprennent l’épididymectomie, l’orchidectomie, la vasovasostomie et la dénervation microchirurgicale du cordon spermatique. Toutefois, il n’existe aucune étude contrôlée randomisée permettant de comparer ces différentes procédures.
L’épididymectomie est la solution la plus simple.
L’orchidectomie est proposée par certains comme geste de dernier recours en cas de douleurs irréductibles, après les traitements médicaux ou une infiltration du cordon spermatique. L’efficacité de l’orchidectomie par voie inguinale est probablement en rapport avec la dénervation du cordon lors de sa dissection dans le canal inguinal. Dans la série de Costabile et al., 80 % des patients orchidectomisés ont des douleurs persistantes. Au total, le faible taux d’amélioration des patients après l’intervention et le caractère mutilant et définitif de l’orchidectomie doivent rendre extrêmement prudent dans l’indication. Elle doit être considérée en dernière extrémité, chez des patients clairement informés du risque de persistance des douleurs.
La vasovasostomie permet d’améliorer les symptômes chez un petit nombre de patients bien sélectionnés présentant des douleurs chroniques après une vasectomie. Myers et al. rapportent une amélioration des douleurs dans 84 % des cas. Nangia et al. décrivent une disparition complète des douleurs chez 9 patients opérés sur 13 (69 %). Par rapport à l’épididymectomie, la vasovasostomie permet de restaurer potentiellement la fertilité et de ne pas réaliser d’exérèse définitive. La vasovasostomie a été justifiée par le fait que les douleurs postvasectomie pourraient être dues à la compression des fibres nerveuses du cordon par le granulome inflammatoire lié à l’extravasation spermatique. Or, l’incidence du granulome spermatique après une vasectomie est de l’ordre de 20 à 60 %.
La dénervation microchirurgicale du cordon spermatique est rarement réalisée. Le principe d’une dénervation microchirurgicale consiste à interrompre l’innervation sensitive du testicule et de l’épididyme au niveau du cordon spermatique dans le canal inguinal. Cette intervention demande une compétence particulière en microchirurgie, ce qui la rend difficilement généralisable.
L’épididymectomie est la solution la plus simple.
L’orchidectomie est proposée par certains comme geste de dernier recours en cas de douleurs irréductibles, après les traitements médicaux ou une infiltration du cordon spermatique. L’efficacité de l’orchidectomie par voie inguinale est probablement en rapport avec la dénervation du cordon lors de sa dissection dans le canal inguinal. Dans la série de Costabile et al., 80 % des patients orchidectomisés ont des douleurs persistantes. Au total, le faible taux d’amélioration des patients après l’intervention et le caractère mutilant et définitif de l’orchidectomie doivent rendre extrêmement prudent dans l’indication. Elle doit être considérée en dernière extrémité, chez des patients clairement informés du risque de persistance des douleurs.
La vasovasostomie permet d’améliorer les symptômes chez un petit nombre de patients bien sélectionnés présentant des douleurs chroniques après une vasectomie. Myers et al. rapportent une amélioration des douleurs dans 84 % des cas. Nangia et al. décrivent une disparition complète des douleurs chez 9 patients opérés sur 13 (69 %). Par rapport à l’épididymectomie, la vasovasostomie permet de restaurer potentiellement la fertilité et de ne pas réaliser d’exérèse définitive. La vasovasostomie a été justifiée par le fait que les douleurs postvasectomie pourraient être dues à la compression des fibres nerveuses du cordon par le granulome inflammatoire lié à l’extravasation spermatique. Or, l’incidence du granulome spermatique après une vasectomie est de l’ordre de 20 à 60 %.
La dénervation microchirurgicale du cordon spermatique est rarement réalisée. Le principe d’une dénervation microchirurgicale consiste à interrompre l’innervation sensitive du testicule et de l’épididyme au niveau du cordon spermatique dans le canal inguinal. Cette intervention demande une compétence particulière en microchirurgie, ce qui la rend difficilement généralisable.
Traitements offerts aux Cliniques Marois :
- Infiltration cordon spermatique
- Orchidectomie
- Épididymectomie