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Tumeur de la vessie

Le cancer de la vessie est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules superficielles de la vessie.

Le cancer de la vessie se développe le plus souvent dans les cellules de l’urothélium, aussi appelé épithélium transitionnel. L’urothélium tapisse l’intérieur de la vessie, des uretères, de l’urètre et du bassinet du rein. Le cancer qui prend naissance dans les cellules urothéliales est donc appelé carcinome urothélial, ou transitionnel. Les carcinomes urothéliaux représentent plus de 90 % de tous les cancers de la vessie.

Quand le cancer atteint seulement l’urothélium, on parle d’un cancer superficiel de la vessie. Si le cancer se propage aux tissus conjonctifs ou aux muscles de la paroi de la vessie, il s’agit plutôt d’un cancer invasif de la vessie.

Des types rares de cancer de la vessie peuvent aussi se manifester. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome en sont des exemples. Le carcinome urothélial peut également prendre naissance dans le bassinet ou les uretères, mais cela est moins fréquent.

 

Quels sont les facteurs de risques du cancer de la vessie ?

Le tabagisme est le plus important facteur de risque du cancer de la vessie.

Le risque d'avoir un jour un cancer de la vessie augmente avec l'âge. Ce type de cancer se manifeste habituellement chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Le cancer de la vessie est plus fréquent chez les populations de type caucasien, et l’homme en est plus souvent atteint que la femme.

Bien que plus rares, les autres facteurs de risques peuvent être: l'exposition à l'arsenic, à des produits chimiques et ou au cyclophosphamide, de même que l’irritation chronique de la vessie.

Quels sont les symptômes du cancer de la vessie ?

Il est possible que le cancer de la vessie ne cause aucun signe, ni symptôme, au premier stade de la maladie.

Le symptôme le plus fréquent du cancer de la vessie est la présence de sang dans l’urine (hématurie).

Il arrive parfois qu’on ne le voie qu’au microscope d’une analyse d’urine.

D’autres symptômes du cancer de la vessie peuvent être un besoin d'uriner souvent (mictions fréquentes), un besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) et une douleur ou sensation de brûlure lorsqu’on urine.

La perte de l'appétit, l’anémie, une masse au bassin et les jambes enflées sont des signes et symptômes d’une maladie plutôt avancée.

Comment faire le diagnostic d'un cancer de la vessie ?

Une analyse d’urine présente souvent une hématurie microscopique.

Une cytologie urinaire présente des cellules cancéreuses, lors de cancers de vessie plus agressifs.

Une pyélographie permet d’éliminer un cancer urothélial de l'arbre urinaire supérieur.

Une cystoscopie permet de visualiser un cancer de vessie.

Une biopsie vésicale peut être parfois réalisée.

Quel est le traitement d’une tumeur vésicale ?

La résection transurétrale de la vessie (RTUV) est le plus souvent pratiquée pour enlever une tumeur qui se trouve seulement dans la couche superficielle de la vessie et qui ne s’est pas développée dans la couche musculaire plus profonde de la vessie. C'est également la première étape pour diagnostiquer et traiter une tumeur plus avancée.

La cystectomie partielle, ou segmentaire, permet d’enlever la tumeur avec une partie de la vessie.

La cystectomie radicale permet d’enlever toute la vessie ainsi que les tissus graisseux qui l'entourent et les ganglions lymphatiques voisins. Il est aussi possible que l’on enlève les organes reproducteurs. Elle implique une dérivation urinaire qui permet de créer une voie urinaire est nécessaire une fois qu’on a enlevé la vessie complètement.

L’immunothérapie (vaccin bacille de Calmette-Guérin, BCG) est indiqué pour traiter les tumeurs qui se trouvent seulement dans le revêtement de la vessie mais qui risquent fortement de se développer dans les couches profondes, en particulier les tumeurs de haut grade classées T1.

Lors de la chimiothérapie intravésicale, on introduit les médicaments dans la vessie à l’aide d’une sonde urinaire. On peut administrer une chimiothérapie intravésicale au lieu du BCG ou si le cancer de la vessie ne réagit pas au BCG. La Mitomycine est le médicament qu’on emploie le plus en chimiothérapie intravésicale. On administre habituellement une dose de Mitomycine dans la vessie après la chirurgie lors de laquelle on enlève la tumeur. La chimiothérapie intravésicale à base de Mitomycine réduit le risque de réapparition, ou récidive, de cancer de la vessie chez les personnes dont la tumeur ne se trouve que dans le revêtement de la vessie et qui ne s’est pas développée dans la couche musculaire de la paroi de la vessie, soit un cancer de la vessie non-invasif sur le plan musculaire.

La chimiothérapie systémique peut être une option de traitement d’un cancer de la vessie qui s’est propagé à d’autres tissus situés près de la vessie, soit un cancer localement avancé, et d’un cancer de la vessie qui s’est propagé à d’autres parties du corps, c’est-à-dire un cancer métastatique.

La radiothérapie externe est le type de radiothérapie qu’on administre le plus souvent pour traiter le cancer de la vessie. Elle est parfois le seul traitement principal des personnes qui ne peuvent pas subir de chirurgie. On peut aussi l’administrer pour soulager les symptômes causés par un cancer de la vessie de stade avancé, ce qu’on appelle radiothérapie palliative.


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