Les douleurs vaginales touchent près de 20 % des femmes, peu importe leur âge. Ces douleurs peuvent se manifester de différentes façons. Tout dépend de leur localisation, du moment auquel elles apparaissent, mais aussi de l’élément déclencheur. Les douleurs peuvent être dues à une infection vaginale, à un lichen, à une ITSS, à un déficit hormonal ou à un traumatisme quelconque. Si vous résidez au Canada et que vous souffrez de douleurs vaginales, n’hésitez pas à prendre rendez-vous dans l’une des Cliniques Marois. Ces professionnels de la santé utilisent des techniques révolutionnaires pour traiter votre mal.

Quels sont les symptômes de ces douleurs chez la femme?

Les douleurs vaginales peuvent prendre la forme d’une douleur au niveau du périnée, des lèvres, du vestibule, du vagin, du clitoris et même de l’anus. Elles peuvent être ressenties à l’entrée ou à l’intérieur du vagin. Ces douleurs sont généralement accompagnées de démangeaison, d’une sensation de brûlure ou d’un débalancement musculaire, tel une augmentation importante de tonus.

La sensation de douleur peut aller de l’inconfort à une douleur intense lors d’un simple contact avec la zone ou lors d’un rapport sexuel. Une femme qui souffre d’une douleur au vagin a beaucoup de mal à porter des pantalons serrés ou sous-vêtements ou à faire du vélo.

Quelles sont les causes des douleurs vaginales?

L’origine des douleurs vaginales est encore méconnue. Toutefois, différents facteurs peuvent jouer un rôle important.

  • Vaginite

    La vaginite se manifeste par une douleur vulvaire. Elle est généralement accompagnée de démangeaisons et d’une brûlure de la vulve. La vaginite peut être infectieuse. Si elle est infectieuse, un écoulement vaginal abondant est constaté. Il est blanchâtre et ressemble à du lait caillé si la vaginite est liée à une mycose. Au cas où elle serait liée à un parasite comme le trichomonas, l’écoulement vaginal est grisâtre et malodorant. Si les pertes vaginales sont jaunâtres, la vaginite est liée à une infection bactérienne comme le mycoplasme ou la chlamydia. En plus des écoulements, des douleurs apparaissent chez la femme pendant les rapports sexuels. Elles peuvent survenir lors de la pénétration ou lorsque celle-ci est complète.

  • Atrophie vaginale

    Les douleurs vaginales peuvent également être causées par l’atrophie vaginale. Fréquente chez la femme ménopausée, l’atrophie vulvo-vaginale est causée par un déficit en œstrogène qui accélère la détérioration des tissus vulvo-vaginaux. Les signes les plus évidents de l’atrophie vaginale sont la sécheresse intime, la dyspareunie et les infections urinaires à répétition. Si l’atrophie vaginale est très fréquente chez les femmes ménopausées, elles n’en souffrent pas toutes. Enfin, les symptômes de l’atrophie vaginale peuvent apparaître chez des femmes périménopausées ou celles qui fument.

  • Lichen scléreux

    Le lichen scléreux est une maladie qui touche 1 femme sur 1000. Elle se localise au niveau du clitoris, des petites lèvres et à l’entrée du vagin. Provoquant une douleur lors de la pénétration vaginale, le lichen scléreux a un impact sur la vie sexuelle des femmes qui en souffrent. Même si elle n’est pas transmissible sexuellement, cette maladie empêche de nombreuses femmes d’atteindre l’orgasme ou de ressentir du plaisir durant l’acte sexuel. Le lichen scléreux provoque l’apparition de taches de différentes couleurs, mais aussi la disparition des petites lèvres.

  • Vulvodynie

    Ce terme est utilisé pour définir les douleurs que peuvent ressentir les femmes au niveau de leurs organes génitaux. La douleur peut être généralisée ou localisée. La vulvodynie peut survenir après une pénétration, l’insertion d’un tampon ou le frottement des sous-vêtements. Elle peut également se manifester de façon spontanée. Les femmes qui en souffrent ressentent une sensation de chaleur, une brûlure vaginale et des irritations. La douleur est généralement constante et provoque la crainte ou la peur d’avoir des relations sexuelles.

  • Clitoridynie

    La clitoridynie est une douleur qui se manifeste au niveau du clitoris. Elle peut être considérée comme une vulvodynie localisée. La clitoridynie se caractérise par des douleurs chroniques qui durent plus de 3 mois. Ces douleurs peuvent être spontanées ou provoquées. Les causes de la clitoridynie sont méconnues. Toutefois, selon l’International Society for Sexual Medecine, ce mal est associé à une vestibulodynie, à un lichen scléreux ou à une sclérose en plaques.

  • Douleur pelvienne chronique (vaginisme)

    Le vaginisme est un spasme douloureux qui se manifeste au niveau des muscles du plancher pelvien rendant un rapport sexuel difficile. Il existe deux formes de vaginisme à savoir le vaginisme primaire et le vaginisme secondaire. On parle de vaginisme primaire lorsque les douleurs se manifestent dès la première pénétration. Quant au vaginisme secondaire, il s’agit de douleurs qui surviennent des années plus tard. Ce mal peut se déclencher du jour au lendemain sans aucune cause apparente. De même, le vaginisme peut être occasionné par un traumatisme.

  • Dyspareunie

    Ce sont des douleurs que ressent la femme pendant la pénétration ou après que celle-ci a eu lieu. En cas de dyspareunie, la douleur peut varier en intensité. Elle peut être perçue comme un simple inconfort, une douleur aiguë ou une douleur insupportable. En cas de dyspareunie, la pénétration est difficile, voire impossible. La douleur se situe généralement à l’entrée du vagin. Toutefois, elle peut être ressentie sur les parois ou dans le bas ventre.

  • Conditions dermatologiques : vestibulodynie, lichen scléreux, etc.

    Différentes conditions dermatologiques peuvent occasionner des douleurs ou des démangeaisons. S’il s’agit d’une affection auto-immune, elle doit être suivie par un gynécologue. Parmi les conditions dermatologiques figure le lichen scléreux, le lichen simplex ou le lichen plan. Si le lichen scléreux se limite au périnée, le lichen plan peut s’attaquer à la région vaginale, mais aussi au reste du corps.

  • Déficiences hormonales: (atrophie)

    Les déficiences hormonales peuvent également être la cause d’une douleur au vagin. En effet, la femme en périménopause et celle qui allaite peuvent voir leur taux d’œstrogène chuter. Dans ce cas, il se peut qu’elles souffrent de douleurs vulvo-vaginales.

  • Le cancer du col utérin ou du vagin

    Les douleurs vaginales peuvent également être provoquées par un cancer dans les structures anatomiques avoisinantes. Si c’est le cas, il se peut que vous ne ressentiez aucun symptôme aux premiers stades de la maladie. Les douleurs et les autres signes n’apparaitront que lorsque la tumeur aura pris du volume. Parmi les signes et symptômes du cancer du vagin, figure les saignements anormaux, les pertes vaginales nauséabondes, les relations sexuelles douloureuses ou encore la présence d’une masse dans le vagin.

Causes des douleurs

Quels sont les traitements pour soulager une douleur vaginale?

Lorsque vous ressentez des douleurs au vagin, à la vulve ou au périnée, vous ne devez pas souffrir en silence, mais prendre rendez-vous chez un médecin. Dans ce cas, votre problème sera analysé afin de trouver la cause de vos douleurs. Selon le diagnostic, différentes solutions vous seront proposées.

Peu importe le traitement qui vous sera recommandé, il est important de veiller au relâchement des muscles de votre plancher pelvien. Vous devrez alors prendre rendez-vous chez un physiothérapeute. Procéder à une rééducation périnéale pourrait aussi vous aider.

Les traitements urologiques possibles

Pour soulager les douleurs vaginales, différents traitements urologiques sont à votre disposition aux Cliniques Marois. Si les douleurs sont dues à un lichen scléreux, il est possible d’opter pour un traitement avec du plasma riche en plaquettes. Ce traitement consiste en des injections de microgouttes de plasma dans la région vulvaire. Lorsque le plasma est injecté sous la peau, les plaquettes libèrent des facteurs de croissance qui stimulent le derme. Il est important de savoir que les injections de plasma pour traiter le lichen scléreux vulvaire sont 100 % naturelles. Quatre séances réparties sur deux ou quatre semaines sont en général nécessaires. Chaque séance dure environ une heure. Pour ce qui est des premiers résultats, ils sont visibles entre trois et six mois après les injections.

Soulager douleur vaginaleLes Cliniques Marois vous proposent également de traiter les douleurs vaginales par radiofréquences et électrostimulation. L’utilisation d’appareils comme le Vtone, le Plus90 ou le MorpheusV8 permettent de régler les problèmes liés à l’affaiblissement du plancher pelvien, à l’atrophie vaginale, ou au lichen scléreux. Le Vtone induit une électrostimulation. Quant au MorpheusV8, il emploie une technique de radiofréquence bipolaire. Ces deux appareils permettent de réhabiliter les muscles faibles et de lutter contre l’incontinence urinaire. Enfin, le Plus90 contribue à améliorer la circulation sanguine. Opter pour le traitement vulvovaginal par radiofréquences et électrostimulation est sans risque. Il est non invasif, non chirurgical et est homologué par Santé Canada.

Un autre type de traitement que proposent Les Cliniques Marois est celui par laser. Non invasif et sans douleur, il consiste en un traitement photothermique circonférentiel de la muqueuse de la paroi vaginale. Choisir de suivre un traitement par laser d'une atrophie vaginale permet d’activer la production de collagène et d’améliorer la vascularisation de la muqueuse. La procédure est très simple et offre d’excellents résultats. Il suffit en effet de deux séances pour obtenir de nettes améliorations de l’atrophie vaginale. En général, le traitement est efficace pendant 15 ou 18 mois.

Aux Cliniques Marois, vous pouvez également vous faire injecter du plasma pour traiter les douleurs vésicales ou urétrales chroniques. Opter pour l'injection intime de plasma pour douleur vésicale ou urétrale chronique permet d’augmenter la circulation et de régénérer les tissus présents dans la région du clitoris, du périnée et du vagin. Lorsqu’il est injecté, le plasma riche en plaquettes offre d’excellents résultats pendant 12 ou 18 mois. Il est toutefois recommandé d’attendre au minimum 48 heures avant d’avoir un rapport sexuel. Les femmes qui optent pour ce traitement doivent également pratiquer une activité physique quotidienne.

Conclusion

Souffrir de douleurs vaginales n’est pas une fatalité. Si vous en êtes atteinte, n’hésitez pas à consulter un spécialiste, car ce mal peut avoir des répercussions sur l’estime que vous avez de vous-même, mais aussi sur votre sexualité.

Pour retrouver une vie sexuelle normale, Les Cliniques Marois vous proposent différents traitements. Très efficaces, chacun d’entre eux est non invasif et est approuvé par Santé Canada.