L’urétéroscopie semi-rigide est une procédure bien connue et utilisée pour diverses conditions urologiques. Notamment, dans les cas suivants :
- Lorsqu'un calcul dans le tiers distal de l'uretère ne s'expulse pas spontanément, puisque sa taille est supérieure à 6 mm
- En cas de douleurs importantes (si le calcul ne progresse pas)
- En cas d'infection ou de l'obstruction d'un rein unique
Comment se déroule l'urétéroscopie semi-rigide?
À des fins de repère et de sécurité, l’urologue commence par l’introduction d’un guide métallique de type « Sensor ». L'appareil utilisé est un urétéroscope rigide qui sera introduit par les voies naturelles jusqu'au calcul.
Généralement, celui-ci est soit fragmenté par une fibre de laser, soit attrapé à l'aide d'une sonde à « panier » (Zérotip en rétinol).
Plus le calcul est élevé, plus la progression est difficile. La procédure nécessite parfois un urétéroscope flexible ou une deuxième intervention, administrée après avoir préparé l'uretère par la mise en place d'une sonde double J (dans le but d’occasionner une dilatation progressive).
Quels sont les risques ou complications possibles de cette chirurgie?
La difficulté la plus fréquente (10 %) consiste en l’échec de progression dans l’uretère, causée par un calibre urétéral trop étroit. C’est pourquoi la possibilité de plusieurs temps opératoires est toujours envisagée, dans les cas où l’uretère n’est pas préparé au préalable par un cathéter double J ou si le calcul à traiter est trop volumineux. Afin d’éviter un risque de traumatisme, un double J est installé temporairement pour que l’uretère se dilate sur celui-ci. Il est alors nécessaire de remettre l’intervention et de réintervenir quelques semaines plus tard.
Les inconforts secondaires au double J sont fréquents.
Une infection ou un sepsis sont possibles, malgré une urine stérile et une antibioprophylaxie préopératoire. Elles peuvent survenir rapidement la même journée ou tardivement.