Diagnostics

Infection Urinaire

L’infection urinaire (IU) est souvent sans complication et simple à traiter. Elle peut cependant parfois se transformer en cystite aiguë et avoir des conséquences plus graves pour la santé.

DESCRIPTION ET PRÉVALENCES

Infection urinaire est dite « non-compliquée » lorsqu’elle survient chez la personne en santé, de façon aigüe ou sporadique. La cystite aiguë est définie par la survenue d’au moins 3 épisodes d’infection urinaire durant une période de 12 mois consécutifs. Elle peut s’avérer « compliquée » si par exemple, elle survient chez la femme enceinte, ou chez l’homme aux prises avec de l’hyperplasie bénigne de la prostate et des problèmes de vidange urinaire, ou chez une personne qui se cathétérise régulièrement, etc.

Toutefois, 20 à 30% des femmes ayant eu une cystite aiguë ont une récidive de cystite. Parmi elles, 25% feront des infections urinaires récidivantes, c’est-à-dire plus de 3 épisodes par année. Il s’agit, dans la plupart des cas, d’une réinfection, soit une nouvelle infection de l’appareil urinaire. Il peut s’agir aussi d’une infection persistante en raison d’une résistance bactérienne, d’un traitement inadéquat, d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, qui récidive habituellement très rapidement,

soit de 2 à 4 semaines tout au plus après le traitement initial.

Pour terminer, une bactériurie asymptomatique signifie la présence de bactéries dans l’urine en l’absence de symptôme ou de signe clinique.

Quels sont les signes et symptômes d'une infection urinaire?

Le diagnostic repose sur la combinaison de symptômes, dont :
  • Sensation de brûlure ou de douleur à la miction;
  • Pollakiurie (mictions fréquentes);
  • Dysurie (difficulté à uriner);
  • Hématurie (sang dans l’urine);
  • Douleur sus-pubienne;
  • Urine trouble ou malodorante (non spécifique, si seul symptôme).

Il est important de distinguer une cystite bactérienne d’une pyélonéphrite, d’une vaginite ou d’une douleur prostatique ou même testiculaire.

Quelles sont les causes possibles d'une infection urinaire?

  • Utilisation de cathéters urinaires;
  • Malformations de l’appareils génito-urinaire;
  • Calculs;
  • Désydratation; 
  • Constipation;
  • Problématique de vidange urinaire;
  • Relations sexuelles;
  • Ménopause.

Quels sont les examens diagnostics possibles aux Cliniques Marois?

  • Anamnèse complète, couvrant les habitudes de vie et antécédents médicaux
  • Examen physique
  • Analyse urinaire : examen par lequel des tests chimiques peuvent détecter différences substances dans l’urine, telles que des globules blancs ou rouge, des protéines, du glucose, des cétones, etc. Cet examen n’est pas spécifique aux infections urinaires.
  • Culture urinaire : examen dans lequel les bactéries provenant d’un échantillon d’urine sont mises en culture en laboratoire. Cet examen est spécifique pour le diagnostic d’une infection urinaire.
  • Cystoscopie ou bilan urodynamique, si facteurs compliquent le portrait initial.

Quels sont les traitements possibles pour une infection urinaire?

  • Pour moins de 12 épisodes par année, les cystites sont traitées avec des traitements antibiotiques de courte durée.
  • Au-delà de 12 épisodes par année, on préconise un traitement prophylaxique d’antibiotiques à longue action et à faible dose.
  • Des règles de vie aident à prévenir les récidives d'infections urinaires lorsqu'aucune cause favorisante n'est trouvée et traitée :
    • Uriner régulièrement dans la journée et éviter de se retenir
    • Boire 1,5l d'eau par jour
    • S'essuyer toujours d'avant en arrière après être allé à la selle
    • Avoir une bonne hygiène alimentaire permettant un transit intestinal régulier
    • Effectuer une fois par jour une toilette intime externe.
  • Lorsqu'il s'agit de cystites à répétition post-coïtales, uriner systématiquement après chaque rapport sexuel est recommandé.
  • "La canneberge à la bonne dose a une réelle efficacité sur les cystites récidivantes à Escherichia coli. La canneberge contient des proanthocyanidines (PAC) qui empêchent la fixation de cette bactérie sur les parois de la vessie. La dose efficace doit être de 36mg de PAC par jour pour au moins 3 mois.
  • Après la ménopause, un traitement hormonal local peut prévenir les infections urinaires à répétition. Ex : oestrogènes.
  • Aucun traitement préconisé pour la bactériurie asymptomatique.

Références

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