Pourquoi avoir recours à cette intervention?
Les injections de Botulina sont proposées lorsque les médicaments oraux sont mal supportés ou insuffisamment efficaces pour contrôler les contractions de la vessie, qui causent des fuites urinaires et des envies d’uriner urgentes ou trop fréquentes.
Cette intervention est de plus en plus utilisée chez les patients avec une vessie hyperactive idiopathique qui sont réfractaires au traitement médical et chez les patients avec une incontinence secondaire à un problème d'origine neurologique.
Comment se déroule la procédure d'injections intravésicales de Botulina?
Une sonde urinaire est d'abord introduite dans la vessie. Une bonne anesthésie de la paroi vésicale est obtenue après une instillation de Xylocaïne dans la vessie. L’anesthésie locale fait disparaitre la sensation de douleur, mais il se peut que vous perceviez la sensation du toucher de l’aiguille, ce qui peut être désagréable.
Un cystoscope souple est ensuite introduit par le canal urinaire. Votre vessie est inspectée et est ensuite piquée avec une fine aiguille dix à 20 fois, afin d’injecter la dose totale adaptée de Botulina dans l’épaisseur de la paroi. L'intervention en soi dure moins de 5 minutes. Vous pouvez même la suivre sur l’écran de contrôle si vous le désirez.
Un cystoscope souple est ensuite introduit par le canal urinaire. Votre vessie est inspectée et est ensuite piquée avec une fine aiguille dix à 20 fois, afin d’injecter la dose totale adaptée de Botulina dans l’épaisseur de la paroi. L'intervention en soi dure moins de 5 minutes. Vous pouvez même la suivre sur l’écran de contrôle si vous le désirez.
Comment fonctionne le traitement d'injections intravésicales de Botulina?
La toxine botulique A (Botulina) est injectée dans l’épaisseur de la paroi de la vessie.
Le Botulina réduit les contractions incontrôlées de la vessie et diminue le besoin urgent en agissant sur des terminaisons nerveuses contenues dans la paroi. Les fuites d’urines et les envies urgentes sont ainsi supprimées ou considérablement diminuées.
L’effet du Botulina débute de deux à 10 jours après l’injection. Elle agit temporairement pendant en moyenne de six à neuf mois. Il existe cependant des variations d’efficacité d’un patient à un autre.
Lorsque l’effet disparait, on peut réinjecter cette toxine autant de fois que nécessaire en respectant un intervalle entre les interventions, soit de trois mois entre deux injections.
Le Botulina est un médicament évidemment dispendieux. Il est à présent couvert par la RAMQ par une demande d'exemption par un médecin. Il est également généralement couvert par les assurances privées.
Le Botulina réduit les contractions incontrôlées de la vessie et diminue le besoin urgent en agissant sur des terminaisons nerveuses contenues dans la paroi. Les fuites d’urines et les envies urgentes sont ainsi supprimées ou considérablement diminuées.
L’effet du Botulina débute de deux à 10 jours après l’injection. Elle agit temporairement pendant en moyenne de six à neuf mois. Il existe cependant des variations d’efficacité d’un patient à un autre.
Lorsque l’effet disparait, on peut réinjecter cette toxine autant de fois que nécessaire en respectant un intervalle entre les interventions, soit de trois mois entre deux injections.
Le Botulina est un médicament évidemment dispendieux. Il est à présent couvert par la RAMQ par une demande d'exemption par un médecin. Il est également généralement couvert par les assurances privées.
Quels sont les risques et les complications d'injections intravésicales de Botulina?
Certaines complications rares sont liées à la cystoscopie et aux piqures faites dans la paroi vésicale :
- Douleur ou inconfort au moment du passage de l’endoscope dans l’uretère ou au moment des injections
- Saignement vésical visible plus de 12 heures
- Rétention urinaire: le principal effet indésirable (la diminution de la force de la vessie qui peut aboutir parfois à un blocage vésical). Elle est cependant temporaire de quelques semaines à quelques mois. Des auto-cathétérismes sont alors parfois nécessaires
- Fièvre modérée (<38.5°C) de moins de 48 heures
- Infection urinaire possible malgré une antibioprophylaxie